Le réseau Safe Ta Night lance un nouveau projet visant à lutter contre les violences sexuelles dans les milieux festifs de Bruxelles, en particulier lorsqu’elles surviennent suite à une consommation d’alcool ou d’autres produits psychoactifs (consommation volontaire ou non volontaire).

Ce projet de trois ans (2024-2026) débute par la réalisation de deux enquêtes auprès des publics LGBTQIA+ et/ou racisés*, pour lesquels les informations actuelles sont quasi inexistantes. Les années suivantes seront consacrées à la création d’outils de sensibilisation et de formation, au renforcement des partenariats, à la mise en place de services spécifiques dans nos structures et à l’accompagnement des professionnel·les du secteur nightlife.

Le projet adopte une approche intersectionnelle en tenant compte des discriminations racistes et LGBTQIAphobes. Nous appréhendons ces violences comme étant le résultat de plusieurs systèmes de domination qui s’alimentent mutuellement et dont la perpétuation agit comme un outil de contrôle et d’exclusion.

 

–> Lien vers le questionnaire sur les violences sexuelles facilitées par une consommation de produits psychoactifs en milieux festif.

 

 

Nos objectifs sont :

  • de promouvoir des espaces festifs « plus sûrs », accessibles et respectueux.
  • d’améliorer la connaissance sur les violences que subissent les personnes appartenant à des groupes multi-discriminés, pour lesquels les données sont quasiment inexistantes.
  • de permettre un parcours de prise en charge et d’orientation des victimes qui ne crée pas de nouvelles violences.

Ce projet est co-construit par Modus Vivendi, La Plateforme Prévention Sida, Brussel by Night et Ex Aequo, accompagné par l’Observatoire du Sida et des Sexualités et Eurotox et soutenu par Equal.Brussels.

 

*Racisé·e : personne touchée par le racisme. Le processus de racisation d’une personne peut se faire sur la base d’une couleur de peau, d’une origine, d’une langue, d’une religion, réelle ou supposée. Ce terme met l’accent sur le fait que la race n’est ni biologique ni objective, mais qu’il s’agit bien d’une construction sociale dont les conséquences sont bien réelles et tangibles (traitement injuste ou inégal, discrimination, etc.).